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Cette semaine avec Sadiq

À quel point les mises à pied seront-elles dommageables?

Du 30 janvier au 3 février 2023

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À quel point les mises à pied seront-elles dommageables?

Du 30 janvier au 3 février 2023

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Commentaire hebdomadaire

Récapitulation du marché

  • Transportés par l’espoir d’un atterrissage en douceur de l’économie, les marchés boursiers se sont redressés cette semaine.
  • L’indice S&P 500 a progressé de 2,5 %; la consommation discrétionnaire, les banques et la technologie ont mené le bal. Les titres défensifs (c.-à-d. les produits de base et les soins de santé) ont tiré de l’arrière, ce qui s’inscrit dans la suite logique du retour des actifs plus risqués sur l’ensemble du marché au cours des dernières semaines. Pour l’année, l’indice S&P 500 a gagné tranquillement 6 % et le Nasdaq a bondi de 11 %.
  • Pour sa part, l’indice S&P/TSX a progressé de 1,0 %. Les technologies, la santé et les services financiers ont enregistré des rendements nettement supérieurs. Les secteurs sensibles aux taux d’intérêt (en particulier les FPI) ont bondi de 10 % depuis le début de l’année. La hausse de 25 pdb et l’annonce d’une pause par la Banque du Canada cette semaine ont accentué ce bond.

Bénéfices

Les récents résultats semblent indiquer que les sociétés surpassent les prévisions et s’en sortent bien. Est-ce bien ce que nous constatons? Dans notre évaluation, c’est une question d’attentes par rapport à la réalité. En chiffres absolus, certains résultats ont été impressionnants, et d’autres moins. Dans l’ensemble, les bénéfices semblent solides en raison du contexte de révision à la baisse des prévisions. C’est cette surperformance par rapport aux attentes – autrement dit, l’optimisme pour 2023 après une année 2022 difficile – qui a alimenté le rebond du marché. Pour la suite des choses, la question qui se pose est la suivante : les prévisions commenceront-elles à remonter? Ou s’agira-t-il d’une surprise qui ne sera reproduira plus? En réalité, le ralentissement de l’économie et les répercussions des taux d’intérêt et de la diminution des dépenses de consommation sont susceptibles d’avoir une incidence sur les bénéfices à venir. À notre avis, les perspectives sont encore exagérées. Nous nous attendons à des révisions à la baisse et à une baisse des perspectives de bénéfices.

Conclusion : Les bénéfices ne seront pas nécessairement mauvais, mais ils pourraient être décevants.

Mises à pied

Au cours des semaines précédentes, nous avons discuté des mises à pied dans le secteur des technologies. La grande question était la suivante : les pertes d’emplois s’étendront-elles à d’autres secteurs? Nous étions d’avis que ce serait le cas, et c’est exactement ce qui s’est produit, puisque nous observons maintenant des mises à pied généralisées. Cette tendance devrait se poursuivre pour le moment, parce que l’impact de l’inflation s’est inversé, ce qui signifie que les prix baissent et que, même si la demande reste la même, les revenus diminueront. Dans ce scénario, la seule façon de maintenir le statu quo (quant aux profits et pertes) consiste à réduire les coûts, d’où les mises à pied. L’aspect positif, c’est que, même si le taux de chômage est susceptible d’augmenter, il ne sera peut-être pas aussi élevé qu’il pourrait l’être, parce que les employeurs savent à quel point il est difficile de réembaucher des travailleurs. Les entreprises s’assureront que les postes qu’elles suppriment sont ceux dont elles pourront se passer pendant une longue période.

Conclusion : Il est probable que nous passions d’une situation d’emploi très solide à une situation d’emploi simplement bonne ou correcte et qu’une situation grave soit évitée en raison de la difficulté de réembaucher des employés.

Difficultés techniques à la Bourse de New York

Mardi dernier, la Bourse de New York a connu des difficultés techniques : les titres de certaines grandes sociétés, dont McDonald’s, Uber, Sony, Walmart et Exxon Mobil, ont ouvert la séance avec des cours nettement supérieurs ou inférieurs à leur cours de clôture de la veille. La négociation des titres touchés a été brièvement suspendue pendant que le problème était corrigé, et la plupart d’entre eux ont rouvert cinq à dix minutes plus tard. Dans l’ensemble, le problème n’a pas été un facteur important sur les marchés, et il n’a pas causé de pertes dans nos portefeuilles. Lorsque des difficultés techniques de ce genre surviennent, la négociation n’est généralement interrompue que pendant une ou deux heures tout au plus, et les problèmes ou les opérations non valides sont corrigés à court terme. Mardi dernier, Microsoft a fait les frais de la conversation en raison de ses résultats décevants. Cela a entraîné un recul, mais les investisseurs ont fini par en faire fi. Ce rebond et l’enthousiasme suscité par la suspension probable des hausses de taux d’intérêt par les banques centrales nous indiquent que le marché est sur la voie d’une victoire.

Conclusion : Les difficultés techniques à la Bourse de New York mettent en lumière le fait que des difficultés de ce genre se produisent parfois, mais, habituellement, elles ne sont pas un facteur dont tiennent compte les investisseurs.

Taux d’intérêt

La semaine dernière, la Banque du Canada a relevé de 25 points de base son taux directeur. Mais la nouvelle qui a fait les manchettes a été l’annonce du gouverneur de la Banque, Tiff Macklem, selon laquelle l’institution a l’intention, compte tenu de la baisse de l’inflation, de suspendre le relèvement des taux pour évaluer les répercussions des hausses précédentes. La hausse de 25 pdb cadrait avec nos attentes. Mais s’il y a eu une petite surprise, c’est la décision de la Banque de marquer une pause maintenant, au lieu d’attendre encore un mois pour recueillir plus de données. La Banque est d’avis que l’inflation semble diminuer à un bon rythme, que l’offre s’améliore à mesure que les problèmes de la chaîne d’approvisionnement sont résolus et qu’il faut donner aux hausses de taux antérieures la chance de produire leurs effets dans l’économie. Nous avons toujours dit que la Banque du Canada mettrait probablement fin au relèvement des taux avant les autres banques centrales parce qu’elle a été la première à les hausser, et nous nous attendons à ce qu’elle n’intervienne pas pendant la majeure partie de 2023. Si l’endettement des consommateurs devient plus problématique et que la valeur des logements diminue davantage, la Banque du Canada pourrait réduire ses taux à la fin de l’année. Ce n’est cependant pas notre scénario de référence.

Conclusion : Selon le scénario le plus probable, la Banque du Canada ne réduira pas les taux avant 2024.

Positionnement

Il n’y a aucun changement à signaler dans le positionnement depuis la semaine dernière. La semaine prochaine, l’équipe se réunira pour déterminer sa propre vision pour le mois de février. Les questions que nous nous poserons alors seront les suivantes : Avons-nous agi trop vite? Et sommes-nous bien positionnés? Pour le moment, nous sommes à l’aise avec un portefeuille plus équilibré, surtout à la lumière des résultats plus solides publiés récemment. Nous avons également constaté une certaine validation de notre sous-pondération du Canada. En effet, la Banque du Canada devrait marquer une pause parce qu’elle entrevoit un affaiblissement des perspectives de consommation, qui finira par avoir une incidence sur le PIB.

Avis :

Les opinions exprimées par le directeur de portefeuille représentent son évaluation des marchés au moment de la publication. Ces opinions peuvent changer en tout temps et sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.

BMO Gestion mondiale d’actifs est une marque de commerce sous laquelle BMO Gestion d’actifs inc. et BMO Investissements inc. exercent leurs activités.

Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus simplifié.

Le présent document est fourni à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements doivent être évalués en fonction des objectifs de chaque investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels.

Les placements dans les fonds d’investissement peuvent tous comporter des frais de courtage, des frais de gestion et des dépenses (le cas échéant). Les placements dans certaines séries de titres de fonds d’investissement peuvent être assortis de commissions de suivi. Veuillez lire l’aperçu du fonds, l’aperçu du FNB ou le prospectus du fonds d’investissement pertinent avant d’investir. Les fonds d’investissement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées.

Pour connaître les risques liés à un placement dans les fonds d’investissement BMO, veuillez consulter les risques spécifiques énoncés dans le prospectus. La série FNB des fonds d’investissement BMO s’échange comme des actions, peut se négocier à escompte à sa valeur liquidative et sa valeur marchande fluctue, ce qui peut augmenter le risque de perte. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées.

Les fonds d’investissement BMO sont gérés par BMO Investissements Inc., une société de gestion de fonds d’investissement et une entité juridique distincte de la Banque de Montréal.

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