No data was found
CA-FR Institutions

Commentaire d’octobre sur les portefeuilles de FNB BMO : un mois de deux histoires

17 octobre 2023
Suivre
Share on facebook
Share on linkedin
Share on twitter
Share on email
Share on print

Activités des Portefeuilles

  • Au cours du mois, la pondération en actions du BMO Portefeuille FNB de revenu et du BMO Portefeuille FNB conservateur a été revue à la baisse, compte tenu de la volatilité accrue.
  • Nous avons liquidé notre position dans le secteur américain de l’industrie, ce qui achève une rotation complète vers le secteur américain de l’énergie que nous avons amorcée au cours de l’été. Notre scénario de référence repose toujours sur les attentes persistantes d’une offre limitée et d’une demande soutenue, malgré les inquiétudes entourant un ralentissement économique éventuel au premier trimestre de 2024.
  • Nous avons réduit lentement notre position dans les obligations à plus long terme, en réduisant notre sous-pondération de la duration, dans l’optique d’une surpondération.

Un mois de deux histoires

En septembre, les taux d’intérêt ont fortement monté après la réunion de la Réserve fédérale américaine (la Fed), les taux des obligations du Trésor américain à 10 ans atteignant 4,57 % à la fin du mois, leur plus haut niveau depuis juillet 2007. Le ton plus ferme des commentaires, la ténacité de l’inflation de base et la hausse des prix de l’énergie ont tous entraîné une vente massive d’obligations sur l’ensemble de la courbe. Toutefois, il existe d’autres facteurs que le simple changement des attentes de la Fed, notamment les émissions de refinancement du Trésor américain, la poursuite du resserrement quantitatif, l’augmentation incessante du déficit budgétaire aux États-Unis et l’abandon inévitable des contrôles de la courbe des rendements au Japon, qui ont tous servi de point d’ancrage aux taux mondiaux. Cela s’est traduit par un retour à une corrélation positive entre les actions et les obligations, la bête noire de l’année 2022 pour les portefeuilles équilibrés. Les perspectives d’inflation sont désormais beaucoup plus favorables, et les marchés qui prévoient des réductions de taux d’ici l’été prochain tempèrent également ces pressions. Même s’il existe un potentiel de hausse supplémentaire des rendements, nous avons commencé à mettre fin à la sous-pondération de la duration que nous avons maintenue au cours de l’été, en ajoutant lentement des obligations à long terme. Bien que cela puisse s’avérer précoce lors d’une rétrospective future, le coût d’une surpondération tardive est plus élevé, selon notre point de vue collectif.
Le mois a également été fortement touché par la menace d’une paralysie du gouvernement américain, qui a été évitée de justesse à la dernière minute, grâce à un programme de financement limité qui reportera la question au 17 novembre. Pour les personnes qui ne sont pas familières avec le sujet, une paralysie pourrait sembler être un événement de crise, mais il y en a eu 20 partielles ou complètes depuis 1976, d’une durée moyenne de huit jours chacune. La paralysie complète la plus longue a été de 16 jours en 2013, tandis que la paralysie partielle de 2019 a été la plus longue avec 35 jours. Divers services seraient réduits (médiations avec la main-d’œuvre, enquêtes sur la consommation et l’environnement) ou entièrement fermés (parcs et musées nationaux, personnel civil de la défense en congé, prêts aux petites entreprises), mais l’influence la plus importante sur le marché serait le retard de publication des principales données économiques pour la réunion de décembre de la Fed. La publication des données sur les dépenses, l’emploi et l’inflation serait retardée, ce qui créerait un angle mort sur la piste d’atterrissage en douceur de la Fed. Sur le plan de l’emploi, la paralysie du gouvernement pourrait toucher jusqu’à 900 000 des 2,3 millions de fonctionnaires, qui seraient en congé non rémunéré. De façon plus générale, on estime que l’effet négatif sur la production économique serait de 0,1 % à 0,2 % par semaine de paralysie complète, bien qu’une grande partie de cette incidence serait généralement renversée au cours des trimestres suivants, car les travailleurs essentiels seraient enfin rémunérés pour le temps qu’ils ont travaillé, et même les travailleurs en congé seraient partiellement remboursés. Il pourrait toutefois y avoir des répercussions à long terme, car le 25 septembre, Moody’s a averti que sa cote AAA pourrait disparaître en raison d’un dysfonctionnement politique avéré, associé à des déficits plus importants et à des coûts de service plus élevés. Moody’s étant la dernière des trois grandes agences de cotation à maintenir la cote AAA, ce ne serait pas une grande surprise pour les marchés si elle disparaissait, mais cela aurait une incidence sur les investisseurs dont les portefeuilles sont soumis à des paramètres/exigences de crédit moyen pondérés.
Au total, le mois a été marqué par une liquidation des actions mondiales qui s’est poursuivie au cours de la première semaine d’octobre, le scénario de taux plus élevés pendant plus longtemps étant de plus en plus ancré sur les marchés et dans le discours des banques centrales. Compte tenu de la vigueur persistante de l’indice des prix à la consommation (IPC), de la consommation des ménages et de l’emploi, d’autres hausses sont toujours tout à fait raisonnables, les réductions de taux étant actuellement prévues au plus tôt au troisième trimestre de l’année prochaine. Au Canada, une hausse est largement attendue en octobre, tandis qu’aux États-Unis, la trajectoire reste inchangée jusqu’à la fin de l’année.
Les estimations du bénéfice par action (BPA) pour le troisième trimestre sont actuellement inférieures d’environ 9 % à celles d’il y a un an, les secteurs de l’énergie, de la consommation discrétionnaire, des technologies et des communications ayant rebondi depuis le creux de l’été, tandis que les prévisions pour les secteurs de l’industrie et des matériaux continuent de se dégrader. Les révisions à la hausse au sein de l’indice s’élèvent à 51 %. Les multiples de capitalisation se sont contractés par rapport à leurs récents sommets, le ratio cours-bénéfice (C/B) prévisionnel de l’indice S&P 500 s’établissant à 19,6 par rapport à 21,3 à la fin de juillet. Aux États-Unis, l’indice ISM des directeurs d’achats (PMI) du secteur manufacturier s’est amélioré, bien qu’il soit toujours en contraction avec une lecture de 49, en hausse par rapport à 47,6 en août, tandis que celui du secteur des services est resté solide à 54,5. Ces chiffres contrastent avec la baisse continue de l’indice PMI du secteur manufacturier au Canada, qui est passé de 48 à 47,5 en août.
En ce qui concerne la fin de l’année, les conditions à court terme pour un rebond des marchés boursiers sont en place, mais nous demeurons prudents à l’égard des répercussions encore indéterminées de la forte hausse des taux, et nous nous demandons si la Fed ressentira le besoin de procéder à une nouvelle hausse ou si nous avons vraiment vu la fin des hausses de taux.

Avis juridique :

Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des directeurs de portefeuille. Elles ne reflètent pas nécessairement celles de BMO Gestion mondiale d’actifs. Les points de vue et opinions sont ceux du directeur de portefeuille et ne doivent pas être considérés comme des recommandations ou des sollicitations d’achat ou de vente de produits qui auraient pu être mentionnés.

 

Le présent document peut contenir des déclarations prospectives. Les « déclarations prospectives » peuvent se caractériser par l’emploi de termes tels que « pouvoir », « devoir », « s’attendre à », « prévoir », « projeter », « anticiper », « estimer », « avoir l’intention de », « continuer » ou « croire » (ou leur forme négative) ainsi que par l’emploi de variantes de ces termes ou de termes semblables. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment à de telles déclarations, car les résultats annoncés pourraient différer sensiblement des résultats réels en raison de divers risques et incertitudes.

 

Cette communication est fournie à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements particuliers ou les stratégies de négociation doivent être évalués en fonction de la situation de l’investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels. Les fonds d’investissement BMO sont gérés par BMO Investissements Inc., une société de gestion de fonds d’investissement et une entité juridique distincte de la Banque de Montréal.

 

Les placements dans les fonds d’investissement peuvent être assortis de commissions, de commissions de suivi (le cas échéant), de frais de gestion et d’autres frais. Veuillez lire l’aperçu du fonds ou le prospectus du fonds d’investissement pertinent avant d’investir. Les fonds d’investissement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées. Pour connaître les risques liés à un placement dans les fonds d’investissement BMO, veuillez consulter les risques spécifiques énoncés dans le prospectus.

 

BMO Gestion mondiale d’actifs est le nom qui englobe BMO Gestion d’actifs inc.et BMO Investissements Inc.

 

MD/MC Marque de commerce déposée/marque de commerce de la Banque de Montréal, utilisée sous licence.

Reccomended

article collection

Mutual Funds

Perspectives

Sadiq Adatia
Commentaire hebdomadaire
27 novembre 2023
décembre 2023

Le moment est-il venu d’acheter des obligations?

Quels sont les principaux points à retenir de la dernière réunion de la Fed? Y a-t-il d’autres possibilités de hausse pour des titres d’IA comme Nvidia?
Investissement responsable
27 novembre 2023

Ce qu’il faut surveiller à la COP 28

La conférence annuelle des Nations Unies sur le climat se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. Voici ce que nous allons surveiller.
Sadiq Adatia
Commentaire hebdomadaire
20 novembre 2023
décembre 2023

L’heure est-elle venue pour les sept sociétés technologiques à mégacapitalisation?

Que signifient pour les taux d’intérêt les plus récentes données américaines sur l’inflation? La reprise du marché en novembre se poursuivra-t-elle jusqu’à la fin de l’année?
Sadiq Adatia
Commentaire hebdomadaire
13 novembre 2023
décembre 2023

La bombe à retardement du marché canadien de l’habitation

Qu’est-ce que la divergence entre les économies américaine et canadienne signifie pour le marché de l’habitation? Quelles sont les perspectives des prix du pétrole brut, et le conflit entre Israël et le Hamas est-il un facteur de risque important?
Actions
9 novembre 2023
décembre 2023

Atteindre la carboneutralité passe par la réconciliation avec les peuples autochtones

Les investisseurs canadiens doivent encourager de façon proactive les politiques et les pratiques du secteur qui permettent d’approfondir la compréhension historique, le respect des droits des Autochtones et d’assurer une répartition équitable des gains économiques.
Sadiq Adatia
Commentaire hebdomadaire
6 novembre 2023
décembre 2023

Miser sur une remontée en novembre

La dernière décision de la Fed concernant les taux a-t-elle préparé le terrain pour une remontée en fin d’année? Quelles seront les répercussions de l’accord entre les TUA et les constructeurs automobiles?