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Cette semaine avec Sadiq

Ne doutez pas de la Fed

Du 7 au 11 novembre 2022

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Du 7 au 11 novembre 2022

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Commentaire hebdomadaire

Récapitulation du marché

  • L’indice S&P 500 a clôturé la semaine en baisse de 3,3 % par rapport à vendredi dernier et enregistré une forte remontée au cours de la seconde moitié d’octobre.
  • Sur le plan sectoriel, le secteur de l’énergie a dominé les quelques secteurs qui ont réussi à rester en territoire positif, mais ces résultats ont été largement contrebalancés les fortes baisses des télécommunications, des technologies et de la consommation discrétionnaire.
  • L’indice S&P/TSX s’est également replié, mais dans une moindre mesure, en perdant 0,1 % par rapport à la clôture vendredi dernier. Il a été soutenu en partie par le regain de vigueur des prix du pétrole (le WTI a bondi au-dessus de 92 $ pour la première fois en un mois environ) et par la mise à jour budgétaire automnale modérément positive du gouvernement.

La panique à la suite des propos tenus par Jerome Powell

Cela n’a surpris personne la semaine dernière lorsque la Réserve fédérale américaine (la Fed) a décidé de relever les taux d’intérêt de 75 points de base – comme nous l’avions prévu. Au début, il y a eu une légère remontée puisque les investisseurs ont interprété le communiqué de presse comme signifiant que la Fed pourrait suspendre le relèvement des taux pour donner plus de temps aux hausses antérieures de pour produire leurs effets sur l’économie. Mais le président Powell a ensuite souligné que l’inflation était beaucoup plus persistante que prévu et qu’il pourrait être nécessaire d’augmenter les taux plus que ce à quoi les marchés s’attendaient. Par conséquent, les cours boursiers ont plongé. Cela nous ramène à ce que nous disons depuis des mois : les investisseurs doivent écouter très attentivement la Fed. Depuis la réunion à Jackson Hole, la banque centrale a clairement affirmé qu’elle continuerait de relever les taux d’intérêt jusqu’à ce que l’inflation soit contenue, même si cela signifie que le taux final sera plus élevé que prévu. Les marchés l’ont mal compris à plusieurs reprises en 2022 : à chaque fois que l’inflation baisse légèrement, ils croient que la Fed choisira de stabiliser les taux. Or, comme le président Powell l’a dit très clairement dans son discours, ce ne sera tout simplement pas le cas.

Conclusion : Sans un « pic des taux d’intérêt », les marchés n’ont plus rien de positif pour contrebalancer les nouvelles négatives sur les bénéfices.

Baisses des actions

Nous avons observé entre la mi-octobre et la fin octobre une forte remontée des actions parce que les investisseurs croyaient que la Fed allait adopter une position moins ferme. Cet optimisme doit être en train de se dissiper. Au cours de cette période, l’indice Dow Jones 30 a surpassé l’indice S&P 500 et le Nasdaq, ce qui montre essentiellement que les titres de valeur ont continué de surpasser les titres de croissance – une tendance que nous observons depuis le début de l’année. Nous avons également été déçus sur le plan des bénéfices, même si le rendement non réalisé n’a une incidence que sur les titres en question et non sur l’ensemble du marché. Au cours des prochains mois, les investisseurs écouteront très attentivement les discours de la Fed pour y déceler tout changement de langage. À moins d’un changement de politique, la volatilité devrait continuer d’être élevée sur les marchés. Toutefois, les manchettes concernant certains titres en particulier continueront d’avoir de l’importance dans le présent contexte. Il faut surveiller les bénéfices et les valorisations parce que, si les taux continuent leur progression, les ratios pourront encore baisser, même si les sociétés ayant une valorisation inférieure ont moins de marge de manœuvre pour reculer.

Conclusion : Les bénéfices inférieurs aux prévisions n’ont pas eu d’effets importants sur les valorisations, mais, comme la Fed reste ferme, les marchés boursiers pourraient néanmoins encore baisser.

Taux obligataires

Les taux des obligations du Trésor à 10 ans ont temporairement chuté sous le seuil des 4 % la semaine dernière avant de progresser de nouveau – en restant au-dessus d’une importante barrière psychologique pour les investisseurs. De façon générale, quand on s’attend à une hausse des taux d’intérêt, on peut raisonnablement supposer que les taux obligataires vont également monter. Bien que cela se soit produit, l’ampleur n’était pas au rendez-vous. Les échéances courtes de la courbe des taux se sont resserrées, car les investisseurs se sont montrés réticents à prendre des risques et se sont rués vers les obligations à court terme. Que pouvons-nous en déduire? Les marchés obligataires ont parfois une perception différente de celle des marchés boursiers quant aux perspectives dans leur ensemble. Il y a encore de l’aversion pour le risque sur le marché, et les taux de rendement des titres de créance à court terme pourraient plafonner entre 4 % et 5 %. Parce que, quand les taux montent, l’économie ralentit. À mesure que l’économie ralentit, les marchés boursiers ont tendance à se replier, ce qui crée des conditions où les taux de rendement de 4 % peuvent sembler de plus en plus attrayants pour les investisseurs. Même si, selon nous, la Fed continuera de relever les taux d’intérêt, la voie menant à des « sommets » reste incertaine. Nous ne pouvons pas être certains d’un taux final exact, mais nous commençons à voir le potentiel de hausse des obligations.

Conclusion : Les perspectives pour les titres à revenu fixe sont un peu plus optimistes que pour les actions.

Positionnement

Au départ, nous pensions que les bénéfices inférieurs aux estimations des poids lourds comme Microsoft, Alphabet et Netflix déclencheraient de fortes baisses dans l’indice général. Au lieu de cela, quand l’une des sociétés à très grande capitalisation a annoncé de mauvais résultats, les répercussions se sont limitées au seul cours de son action. Il n’y a pas eu de contagion, même quand quatre ou cinq grandes sociétés ont raté leurs cibles. Comme les valorisations baissent, nous avons haussé nos perspectives relatives aux catégories d’actif pour les actions, qui sont passées de baissières à légèrement baissières, et nous avons commencé à utiliser nos réserves de liquidités afin de tirer avantage des occasions qui apparaissent. À l’échelle régionale, nous avons adopté une pondération positive pour les États-Unis, nous avons continué de surpondérer le Canada, nous sommes restés neutres à l’égard des marchés émergents et nous avons maintenu fermement nos perspectives négatives pour l’Europe. Même si notre position quant aux titres à revenu fixe demeure généralement inchangée, nous accordons actuellement la préférence aux obligations de catégorie investissement plutôt qu’aux obligations à rendement élevé et qu’aux titres de créance des marchés émergents. Nous avons également maintenu notre penchant pour les facteurs de valeur et de qualité plutôt que pour la croissance, et nous avons confirmé les préférences sectorielles pour l’énergie, les soins de santé et la consommation courante. Vous trouverez d’autres commentaires et analyses sur notre positionnement dans le rapport mensuel sur notre point de vue, qui sera publié le 14 novembre.

Avis :

Les opinions exprimées par le directeur de portefeuille représentent son évaluation des marchés au moment de la publication. Ces opinions peuvent changer en tout temps et sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.

BMO Gestion mondiale d’actifs est une marque de commerce sous laquelle BMO Gestion d’actifs inc. et BMO Investissements inc. exercent leurs activités.

Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus simplifié.

Le présent document est fourni à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements doivent être évalués en fonction des objectifs de chaque investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels.

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