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CETTE SEMAINE AVEC SADIQ

L’impact économique de la crise entre Israël et Gaza

Du 16 au 20 octobre 2023

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L’impact économique de la crise entre Israël et Gaza

Du 16 au 20 octobre 2023

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Commentaire hebdomadaire

Récapitulation du marché

  • Les marchés boursiers ont été contrastés cette semaine, car les taux des obligations du Trésor ont marqué une pause dans leur progression effrénée.
  • L’indice S&P 500 a avancé de 0,4 % grâce aux secteurs des services publics et de l’énergie, tandis que la consommation discrétionnaire a été à la traîne.
  • L’indice TSX a progressé de 1,1 %, le secteur de l’énergie ayant mené le bal avec un bond de 5 %.

Conflit entre Israël et Gaza

De toute évidence, la nouvelle la plus importante de la dernière semaine a été le conflit entre Israël et Gaza. Le conflit n’en est qu’à ses premiers jours, mais les conséquences tragiques quant aux pertes de vie et aux déplacements de personnes sont déjà évidentes. Du point de vue des marchés, nous avons été surpris de constater que la réaction n’a pas été plus négative dans les premiers jours suivant l’attaque initiale. Ce n’était pas un signe d’insensibilité, mais plutôt le résultat de l’incidence que le conflit pourrait avoir sur l’état d’esprit de la Réserve fédérale américaine (la Fed); l’instabilité au Moyen-Orient pourrait bien changer le moment choisi par la Fed pour faire une pause dans le relèvement des taux d’intérêt et, au bout du compte, pour les baisser. Comme dans le cas de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, nous nous attendons à ce que cette crise ait des répercussions économiques. Dans ce cas, la réaction négative immédiate des marchés s’est dissipée assez rapidement, mais plus d’un an et demi plus tard, le conflit n’est toujours pas résolu. Pareillement, il est peu probable que ce nouveau conflit se résolve rapidement. Même s’il n’a pas d’incidence importante sur l’économie mondiale, il pourrait faire augmenter fortement les prix de l’énergie et du pétrole. Par conséquent, nous croyons que le pétrole présente un certain potentiel de hausse qui ne se reflète pas encore dans son prix.

Conclusion : Il est peu probable que cette situation tragique soit résolue de sitôt et, comme lors des crises précédentes au Moyen-Orient, elle pourrait avoir des conséquences importantes pour l’énergie et le pétrole.

Volatilité

Les récentes turbulences sur les marchés boursiers sont-elles attribuables à des effets saisonniers ou à quelque chose de sous-jacent? Il est difficile de répondre à cette question avec certitude, mais nous doutons qu’il s’agisse seulement d’effets saisonniers. Ce serait plutôt le résultat de l’incertitude quant à l’orientation probable des banques centrales. Le consommateur continue de bien se comporter et, même si le marché de l’emploi présente des failles, il semble qu’elles se referment toutes les fois que nous nous attendons à ce qu’elles s’élargissent. Pour la plupart des analystes, la Fed a adopté un ton ferme lors de sa dernière réunion. Toutefois, le procès-verbal publié semblait un peu moins radical. Ces contradictions incitent les investisseurs à se demander dans quelle direction iront l’économie et les marchés. Il existe également d’autres sources d’incertitude, notamment le conflit entre Israël et Gaza, le contexte de l’énergie et les mesures syndicales en cours aux États-Unis. Il est peu probable que la situation changera avant que les bénéfices du troisième trimestre ne soient publiés à partir du mois d’octobre et que ces résultats ne commencent à influencer les marchés. C’est à ce moment-là que nous découvrirons les enjeux propres à chaque entreprise ainsi que toute nouvelle tendance en matière de consommation qui pourrait différer des attentes. Si les nouvelles ne sont pas trop négatives, le risque de récession pourrait encore être repoussé. Nous surveillerons également les dépenses pendant la période des Fêtes. Si nous observons une baisse importante des dépenses sur 12 mois, ce sera un signe que les consommateurs se serrent la ceinture parce que les prix ont augmenté et que l’inflation a des conséquences néfastes.

Conclusion : La récente volatilité des marchés est probablement le résultat des signaux contradictoires que reçoivent les investisseurs. Elle pourrait persister jusqu’à ce que nous observions des gains concrets.

Obligations

Les marchés des titres à revenu fixe continuent d’évoluer en dents de scie. Après une hausse historique, les taux de rendement ont passablement baissé la semaine dernière; en fait, à l’heure actuelle, la volatilité des marchés obligataires est même plus élevée que celle des marchés boursiers. Cependant, comme les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles, la baisse des taux de rendement des obligations nous indique que les investisseurs sont un peu plus optimistes quant aux perspectives relatives aux taux d’intérêt. À notre avis, 4,75 % est à peu près le niveau auquel il serait justifié de commencer à envisager de réinvestir dans les obligations, tandis que 4,25 % est le niveau auquel il serait préférable d’alléger les placements en obligations – c’est la fourchette que nous considérons dans ce scénario. Étant donné la rapidité avec laquelle les taux de rendement ont évolué, il existe encore beaucoup d’incertitude quant à l’orientation que prendront les marchés des titres à revenu fixe, ainsi que des questions sur le moment et le niveau où s’arrêteront les hausses de taux d’intérêt. Les données sur l’inflation ne sont pas encore au niveau où tous s’entendent pour dire qu’une pause est imminente, ce qui devrait faire persister la volatilité pour le moment.

Conclusion : Dans le contexte économique actuel, il faut s’attendre à de la volatilité sur les marchés obligataires, mais les récentes baisses des taux de rendement annoncent des perspectives de taux d’intérêt plus optimistes.

Positionnement

Sur le plan du positionnement, nous continuons de privilégier les sociétés de qualité. Fait important, ce positionnement n’exclut pas les sociétés technologiques. Cela signifie simplement que nous préférons les sociétés technologiques qui ont des positions clés sur le plan économique, la solidité financière nécessaire pour résister à d’éventuelles difficultés et une clientèle suffisamment vaste qui sentent que leurs produits sont des nécessités et non des dépenses discrétionnaires. À propos des consommateurs, nous continuons de privilégier les biens de consommation de base par rapport aux biens discrétionnaires, car nous nous attendons à ce que les consommateurs ajustent leurs dépenses à mesure que l’économie s’affaiblit. Nous aimons aussi le secteur de la santé. Nous pensons qu’il est sous-évalué et qu’il est trop tôt pour s’inquiéter des répercussions politiques potentielles de l’élection présidentielle américaine de 2024. Enfin, nous croyons que les services de communication sont allés trop loin trop rapidement. C’est pourquoi nous sommes heureux d’encaisser des profits dans ce secteur.

Avis :

Les opinions exprimées par le directeur de portefeuille représentent son évaluation des marchés au moment de la publication. Ces opinions peuvent changer en tout temps et sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.

BMO Gestion mondiale d’actifs est une marque de commerce sous laquelle BMO Gestion d’actifs inc. et BMO Investissements inc. exercent leurs activités.

Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus simplifié.

Le présent document est fourni à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements doivent être évalués en fonction des objectifs de chaque investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels.

Les placements dans les fonds d’investissement peuvent tous comporter des frais de courtage, des frais de gestion et des dépenses (le cas échéant). Les placements dans certaines séries de titres de fonds d’investissement peuvent être assortis de commissions de suivi. Veuillez lire l’aperçu du fonds, l’aperçu du FNB ou le prospectus du fonds d’investissement pertinent avant d’investir. Les fonds d’investissement ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les distributions ne sont pas garanties et sont susceptibles d’être changées ou éliminées.

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