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Commentaire de janvier sur les portefeuilles de FNB BMO : Retour à la vie, retour à la réalité
19 janvier 2024
Commentaire de janvier sur les portefeuilles de FNB BMO : Retour à la vie, retour à la réalité
19 janvier 2024
Steven Shepherd, CFA
Activités des Portefeuilles
Retour à la vie, retour à la réalité
Les rêves sur la fée Dragée et la reprise de Noël se sont estompés, et l’année 2024 a commencé par une pause dans la remontée effrénée des actifs à risque au quatrième trimestre. À la suite des résultats médiocres de l’année précédente, 2023 a enregistré les rendements suivants de l’indice des prix (en monnaie locale) : indice S&P 500 à 24,7 %; indice S&P/TSX à 7,8 %; indice MSCI EAEO à 4,3 %; et indice MSCI Marchés émergents à 7,1 % (Bloomberg, 2023).
En ce début d’année, nous faisons maintenant face à des multiples de capitalisation sur les actions plus élevés, ce qui pourrait entraîner la déception des marchés si la Réserve fédérale américaine (la « Fed ») ne procède pas aux cinq ou six baisses de taux qui demeurent prises en compte sur les marchés. Qu’il y ait ou non une récession, il est toujours possible qu’une correction ait lieu au cours du premier semestre de l’année, car la baisse moyenne de l’indice S&P 500 en l’absence de récession est d’environ 13 %, ce qui nous rappelle que même dans les meilleures conditions, investir nécessite une certaine tolérance à la volatilité. Avec les élections présidentielles aux États-Unis, les conflits militaires continus et l’évolution des alliances commerciales mondiales, cette tolérance sera certainement mise à l’épreuve cette année. Par conséquent, les investisseurs devraient être prêts à obtenir des gains plus modestes sur les marchés des actions des pays développés en 2024, même s’ils demeurent convenablement positifs.
Notre équipe Solutions d’investissement multiactif a fait passer les actions à une pondération neutre à court terme alors que les gagnants de l’an dernier ont consolidé leurs gains, peut-être en retardant la réalisation de certains bénéfices à la fin de l’année d’imposition. Les sept titres exceptionnels [un groupe d’actions américaines très performantes, dont Microsoft (MSFT), Amazon (AMZN), Meta (META), Apple (AAPL), Google parent Alphabet (GOOGL), Nvidia (NVDA) et Tesla (TSLA)] demeurent au cœur des discussions dans les médias presque chaque jour, avec une évaluation stratosphérique de Nvidia et des autres acteurs liés à l’intelligence artificielle beaucoup plus élevée que les 493 traînards. Toutefois, si l’on tient compte de la croissance prévue des bénéfices sur trois à cinq ans, le secteur des technologies commence à sembler beaucoup plus raisonnable par rapport au reste du marché. Les noms de logiciels au sein du secteur demeurent des forteresses en matière de liquidité et offrent des valorisations relativement inférieures à celles des semi-conducteurs.
De même, le changement brusque des taux et de la politique connexe l’an dernier se normalisera probablement à mesure que l’année progressera, même si la dernière étape de la lutte contre l’inflation s’avérera moins linéaire et moins rapide que l’an dernier. L’indice MOVE, une mesure de la volatilité des obligations, demeure plus élevé que l’indice de volatilité implicite S&P 500 selon l’indice VIX du CBOE, ce qui reflète cette incertitude. En raison du repli des actions, les obligations ont reculé alors que l’ensemble de la courbe américaine des taux est de nouveau au-dessus de 4 %, ce qui donne à penser que les réductions de taux de la Fed en mars sont peut-être trop optimistes. Bien que le mois de mars soit toujours légèrement favorisé, la tendance du marché au cours des dernières semaines suggère une réduction au plus tôt en mai.
De crainte que les lecteurs ne s’inquiètent de devoir abandonner toute résolution du Nouvel An visant à être plus positifs, le scénario de référence à long terme est relativement positif, un atterrissage en douceur ou même une légère récession ne retardant que modérément le retour en « territoire positif » d’ici la fin de l’année. L’un des thèmes qui se sont concrétisés est la transition de la croissance des bénéfices axée sur l’inflation vers une tendance à de meilleures marges grâce à l’amélioration de la productivité. Cela a été démontré par la baisse des coûts unitaires de main-d’œuvre, malgré une croissance continue d’une année à l’autre des salaires (en particulier dans le secteur des services).
Les réductions de taux devraient également faire baisser le dollar américain, qui vole en flèche, ce qui pourrait être un facteur favorable à la croissance des bénéfices aux États-Unis. Pour chaque baisse de 10 % du DXY (la valeur pondérée en fonction des échanges du dollar américain), les bénéfices globaux de l’indice S&P 500 affichent une hausse d’environ 3 %, car les revenus étrangers gagnent en valeur relative. Par conséquent, les secteurs qui ont une présence mondiale importante, comme ceux des technologies, de l’industrie et des soins de santé, devraient tous tirer parti de cette dynamique.
Enfin, il y a d’ÉNORMES quantités de fonds d’investissement qui se trouvent toujours dans des fonds et des instruments du marché monétaire qui continueront de s’infiltrer dans d’autres actifs à risque à mesure que les taux à court terme baisseront. Compte tenu du rendement équivalent imposable du revenu d’intérêts par rapport aux dividendes et aux actions plus attrayantes, cet équilibre pourrait changer après seulement quelques réductions.
Avis juridique :
Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des directeurs de portefeuille. Elles ne reflètent pas nécessairement celles de BMO Gestion mondiale d’actifs. Les points de vue et opinions sont ceux du directeur de portefeuille et ne doivent pas être considérés comme des recommandations ou des sollicitations d’achat ou de vente de produits qui auraient pu être mentionnés.
Le présent document peut contenir des déclarations prospectives. Les « déclarations prospectives » peuvent se caractériser par l’emploi de termes tels que « pouvoir », « devoir », « s’attendre à », « prévoir », « projeter », « anticiper », « estimer », « avoir l’intention de », « continuer » ou « croire » (ou leur forme négative) ainsi que par l’emploi de variantes de ces termes ou de termes semblables. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment à de telles déclarations, car les résultats annoncés pourraient différer sensiblement des résultats réels en raison de divers risques et incertitudes.
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