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Les marchés baissiers entrent-ils en hibernation?

Le point de vue mensuel de BMO Gestion mondiale d’actifs

Mai 2023

REMARQUE STRATÉGIQUE DU CHEF DES PLACEMENTS

Les marchés baissiers entrent-ils en hibernation

Au cours des derniers mois, nous avons préconisé une position équilibrée en attendant la fin de l’affrontement entre les marchés haussiers et baissiers. Nous pouvons maintenant voir un léger avantage pour les marchés baissiers.
Il n’est pas rare que les investisseurs se concentrent sur un facteur de marché précis tout en minimisant l’importance des autres. Mais ce genre de point de vue sélectif ne fonctionnera pas cette fois-ci. Un examen des risques de marché actuels montre que les marchés sont objectivement orientés à la baisse. Oui, il y a probablement des raisons d’être optimiste à l’horizon : une baisse de l’inflation d’un mois à l’autre ou l’annonce d’une pause dans les hausses de taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (la Fed) pourraient avoir le même effet que le solide rapport d’avril sur l’emploi aux États-Unis, c’est-à-dire de stimuler temporairement les marchés. Mais ces types d’événements sont passagers. En revanche, il y a un certain nombre de raisons de s’inquiéter : une baisse de la demande, un affaiblissement de la consommation, des tensions géopolitiques, le coût élevé de l’emprunt et une probable récession. À notre avis, ces facteurs négatifs devraient survivre à un optimisme passager. La question reste de savoir dans quelle mesure le pessimisme est pleinement pris en compte – nous ne pensons pas qu’il le soit entièrement.

Un examen des risques de marché actuels montre que les marchés sont objectivement orientés à la baisse.

Une stratégie équilibrée nous a bien servis, pendant que le marché ne cessait de repousser la question de la récession. Cependant, étant donné la prépondérance des indicateurs négatifs, nous devons envisager une position légèrement plus défensive et, ce qui est tout aussi important, la façon dont nous devrions la mettre en œuvre. Devrions-nous éliminer le risque directement en vendant certaines actions? Ou devrions-nous prévoir un marché neutre en prenant des positions couvertes – et, le cas échéant, pendant combien de temps? Pour l’instant, nous commencerons par éliminer une partie du risque lié aux actions, mais nous continuerons d’analyser quelle est la meilleure façon de profiter de ce ralentissement économique à mesure qu’une récession approche.

PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES

Les attentes de croissance diminuent à mesure que le crédit se resserre

En Amérique du Nord, des indicateurs économiques résilients occultent l’affaiblissement des perspectives de croissance, tandis qu’à l’étranger, la Chine demeure un cas particulier positif.

Perspectives aux États-Unis

Les perspectives de croissance de l’économie américaine demeurent très préoccupantes et, à l’heure actuelle, la crise bancaire et son incidence sur la croissance du crédit sont la principale source d’inquiétude des investisseurs. Le cycle de hausse des taux d’intérêt avait déjà accentué le risque de récession, et cette situation dure depuis des mois. Mais la tension dans le secteur bancaire a aggravé ce problème et pourrait déclencher un ralentissement important. Cela ne signifie pas que la contraction du crédit provoquera un effondrement économique; nous nous attendons plutôt à ce que la croissance continue de ralentir, et c’est ce qui devrait inquiéter les investisseurs à l’amorce du deuxième semestre de l’année.

Le moment d’une probable récession demeure quelque peu incertain. À la fin de 2022, on prévoyait un repli. Cependant, il a été repoussé par des données économiques étonnamment résilientes, comme le récent rapport sur l’emploi d’avril, qui montre que l’économie américaine a créé 253 000 emplois, ce qui allait bien au-delà des attentes. Par conséquent, aucune récession n’est imminente. La récession pourrait frapper au plus tôt cet été, et plus probablement au deuxième semestre de l’année, compte tenu des tensions que nous avons observées dans le secteur bancaire et de leur incidence sur le crédit.

USA enters a bear market and recession concept image of crashing arrow on one hundred dollar bills

Perspectives au Canada

Le Canada s’éloigne rarement des États-Unis. Un ralentissement est donc envisageable. Cependant, comme pour notre voisin du Sud, la conjoncture économique canadienne est demeurée assez résiliente. Le secteur de l’habitation joue un rôle exceptionnellement important dans l’économie canadienne et s’est avéré être une source de préoccupation. Cependant, en raison de la forte croissance de la population, nous semblons avoir atteint un plancher de la demande de logements et des prix des logements un peu plus tôt que prévu par la plupart des observateurs.

Cela ne signifie pas nécessairement que nous assisterons à une reprise en V, mais les signes d’un creux ne peuvent être considérés que comme une agréable surprise pour le marché canadien de l’habitation.

Une autre raison pour laquelle le marché de l’habitation est vigoureux est que la situation de l’emploi au Canada demeure assez exceptionnelle. Près de 250 000 emplois ont été créés au cours des quatre premiers mois de l’année. Par conséquent, comme aux États-Unis, une récession ne semble pas imminente. Mais les États-Unis demeurent le plus important partenaire commercial du Canada. Par conséquent, s’il y a un ralentissement au sud de la frontière au deuxième semestre de l’année, le Canada le ressentira aussi.

Perspectives internationales

Malgré une certaine résilience, le contexte économique de l’Europe reste faible. Les chiffres les plus récents montrent que les commandes manufacturières sont en baisse en Allemagne. Il s’agit d’une situation difficile à lire – les fermetures liées à la COVID-19 et les pénuries d’approvisionnement, ainsi que les préoccupations de l’an dernier à l’égard de l’énergie, ont créé beaucoup de bruit de sorte qu’il s’avère difficile de repérer de façon irréfutable les tendances actuelles. Mais nous savons que le rythme de croissance est proche de zéro et que l’économie a effectivement calé. À l’heure actuelle, il est difficile de savoir si la zone euro est déjà en récession.

La Chine reste l’exception en matière de perspectives – la croissance ne ralentit certainement pas et il n’y a effectivement aucun risque de récession. La réouverture de l’économie chinoise stimule la croissance en 2023, et celle-ci pourrait même se poursuivre en 2024. La grande question est la suivante : cette dynamique sera-t-elle suffisante pour répondre aux attentes élevées des marchés? C’est ce que nous attendons tous. Pour le moment, on peut dire sans se tromper que les investisseurs n’ont pas à s’inquiéter que la croissance en Chine baisse autant qu’en Europe et aux États-Unis.

Principaux risques
Ce qu’en pense BMO Gestion mondiale d’actifs
Inflation

Le taux d’inflation global va dans la bonne direction.

L’inflation des prix des aliments demeure problématique.

Taux d’intérêt

Il semble que nous approchions de la fin du long et rigoureux cycle de hausses de taux en Amérique du Nord.

La barre est très haute pour des taux d’intérêt négatifs surprises dans les prochains mois.

Récession/chômage

On ne peut pas avoir de récession sans crise de l’emploi.

Le Canada et les États-Unis continuent de créer des emplois à un rythme soutenu, ce qui signifie qu’une récession pourrait n’avoir lieu que dans plusieurs mois.

Le marché du travail reste tendu.

Politique américaine

À court terme, le plafond de la dette est préoccupant.

Le manque de clarté quant aux candidats aux élections présidentielles de 2024 crée de l’incertitude.

Consommation

La croissance des salaires dépasse maintenant l’inflation.

S’il n’y a pas de pertes d’emplois, le consommateur s’en sortira bien.

Cette récession devrait être déclenchée par les entreprises plutôt que par les consommateurs comme celle de 2008

Marché de l’habitation

Le marché a atteint un creux plus tôt que prévu.

Au Canada, il existe toujours un énorme déséquilibre entre l’offre et la demande.

L’habitation devrait laisser derrière elle les difficultés pour retrouver une situation favorable à l’approche de 2024.

Crise bancaire

Devrait demeurer une source d’inquiétude pour les marchés

Les petites banques régionales ont tendance à être plus exposées au cycle de récession.

POSITIONNEMENT DES PORTEFEUILLES

Catégories d’actif

Alors que les difficultés des petits prêteurs continuent, la question de savoir si nous assisterons à une autre faillite n’est pas la préoccupation dominante. Ce qui inquiète le plus, c’est le resserrement de la croissance du crédit et des prêts. Les effets secondaires de la crise sont susceptibles de causer des dommages économiques plus vastes.

La crise financière qui sévit parmi les petits prêteurs a fait ressortir clairement que les termes « idiosyncrasique » et « isolé » ne sont pas synonymes. Comme nous le soupçonnions, un plus grand nombre de banques régionales américaines sont sous pression pour des raisons légèrement différentes, mais le fait demeure que la crise n’est pas entièrement endiguée. Ce qui est rassurant par rapport à 2008-2009, c’est qu’elles sont allées directement à la fin de l’histoire en garantissant les dépôts. Tant que les déposants ne sont pas touchés, une panique bancaire est moins un problème systémique; les porteurs d’actions et d’obligations sont les seuls à devoir s’inquiéter de leurs pertes. De façon plus générale, la possibilité de voir quelques petits prêteurs couler n’est pas la plus grande préoccupation. Ce qui inquiète le plus, c’est le resserrement de la croissance du crédit et des prêts. Ce qui a commencé comme une contraction du crédit pour les petites entreprises et les particuliers se transforme en une baisse de la demande de crédit, et nous pouvons raisonnablement nous attendre à ce que ces conditions persistent.

Les actions ne semblent pas prendre en compte de récession, les ratios étant toujours supérieurs aux moyennes à long terme et de nombreuses sociétés technologiques à mégacapitalisation renouant avec des valorisations élevées. L’ensemble du marché s’est redressé, mais examinons de plus près la composition de cette reprise. Nous n’avons pas constaté de participation généralisée, mais plutôt une très grande équipe soutenue par quelques joueurs vedettes. Par conséquent, l’ensemble du marché boursier est vulnérable. En ce qui concerne les titres à revenu fixe, et ce qui est pris en compte dans ce segment, les obligations laissent entendre que nous pourrions observer des baisses de taux d’intérêt dès septembre. Cela ne laisse pas beaucoup de temps pour une récession, sans parler d’un ralentissement supplémentaire de l’inflation de base.

Certains pensent qu’un atterrissage en douceur serait possible pour les marchés et l’économie – j’ai vu plus d’une fois l’expression « récession glissante » au cours des dernières semaines. Cependant, certains ont des opinions relativement optimistes en ce moment, étant donné que nous vivons l’une des plus importantes contractions de liquidité financière1 que nous ayons vues depuis très longtemps.

En ce qui concerne le positionnement, nous sommes passés d’une position neutre à une position négative (-1) pour les actions; nous avons connu une assez bonne reprise et prendre des profits à ce stade est bien avisé. Nous continuons de surpondérer les obligations par rapport aux liquidités et ne privilégions que légèrement la surpondération de la duration.

Actions

Titres À Revenu Fixe

Liquidités

POSITIONNEMENT DES PORTEFEUILLES

Actions

Les investisseurs prennent maintenant en compte un resserrement des conditions financières, ce qui contribuera par la suite à atténuer une correction plus importante. Quoi qu’il en soit, les marchés devraient se préparer à un ralentissement aux États-Unis (dont les actions canadiennes ne seront pas à l’abri) tandis que les facteurs favorables issus de la reprise en Chine ralentissent également.

Nous sommes toujours préoccupés par certaines banques, mais dans l’ensemble, les dépôts se sont stabilisés pour la plupart des prêteurs. La probabilité d’une crise financière généralisée est très faible, de sorte qu’on met à juste titre l’accent sur les répercussions qui pourraient nuire à l’économie dans son ensemble, comme le resserrement des normes de crédit. Mais cela est conforme aux attentes du marché, qui sont prises en compte.

En ce qui concerne les bénéfices des sociétés, nous avons observé une plus grande résilience qu’initialement prévu au cours du premier trimestre : les bénéfices totaux ont dépassé les attentes. Mais deux facteurs nous poussent à rester prudents : premièrement, nous observons toujours une croissance négative des bénéfices. Deuxièmement, le marché commence à douter que tout cela puisse continuer : nous ne constatons pas la hausse habituelle dont les sociétés bénéficient en cas de bonne surprise. Les ratés sont punis par les investisseurs, alors que les bénéfices supérieurs aux attentes suscitent peu de réactions. Ces réactions témoignent de la prudence du marché. Pourrions-nous assister aux mêmes rendements supérieurs le trimestre prochain? C’est possible, car l’économie semble bien se porter. Mais je ne crois pas que nous assisterons à une flambée ou à un retour à une très forte croissance des bénéfices au cours des prochains trimestres.

À l’échelle régionale, nous avons relevé la pondération du Canada à neutre (0), tandis que nous avons maintenu la sous-pondération du marché américain pour le mois, à cause de la tension bancaire et du risque imminent de récession. En ce qui concerne le Canada, notre point de vue est soutenu par une forte croissance de la population qui maintient la résilience de l’emploi et contribue à la reprise du marché de l’habitation. Par rapport à d’autres économies, une plus grande part de l’économie du Canada est liée à l’habitation, de sorte qu’un redressement du secteur donne un coup de pouce relatif plus important. Les risques liés aux taux d’intérêt2 se stabilisent également, la Banque du Canada restant sur la touche. Quant au Canada, nous maintenons un niveau neutre, et pas purement haussier, à cause de ses liens avec les États-Unis. À l’échelle internationale, nous avons abaissé notre cote des marchés émergents (ME) d’un cran, de haussière à légèrement haussière (+1). Nous demeurons optimistes à l’égard des marchés émergents, mais la reprise qui suit la pandémie en Chine a commencé à ralentir.

Canada

ÉTATS-UNIS

EAEO

Marchés Émergents

POSITIONNEMENT DES PORTEFEUILLES

Titres à revenu fixe

Les banques centrales sont maintenant plus susceptibles de réduire les taux d’intérêt de référence au cours des six à douze prochains mois que de les relever. Cela nous a convaincus d’aller plus loin sur la courbe des taux3. Cependant, en raison de l’imminence du ralentissement, nous privilégions les titres de catégorie investissement et la duration par rapport aux titres de créance à rendement élevé.

Nous avons observé une accentuation supplémentaire de la courbe des taux, accentuation qui devrait se poursuivre maintenant que nous avons connu ce qui est probablement la dernière hausse de taux d’intérêt de la Fed pour ce cycle. Rappelez-vous que dans le commentaire du Federal Open Market Committee du 3 mai, le message clé selon lequel « un resserrement supplémentaire de la politique pourrait être approprié » a été supprimé. Il s’agit d’un signal d’assouplissement. Tout autre resserrement dépendra entièrement des données. Les dirigeants de la Fed ont également reconnu les risques liés au resserrement des conditions de crédit. Donc, à moins que l’inflation ne s’inverse, il est très peu probable que les taux d’intérêt augmentent davantage à partir de maintenant. Selon nous, le scénario de référence sera le suivant : la Fed et la Banque du Canada n’atteindront pas leurs objectifs d’inflation d’ici la fin de l’année, mais l’IPC sera tel que les banques centrales se sentiront à l’aise de ne pas resserrer davantage leurs taux.

En ce qui concerne les taux, nous sommes passés à une surpondération, ou à légèrement haussier pour la duration (+1). Nous pensons que nous sommes à présent au sommet du cycle de resserrement et que des baisses de taux dans les six à douze prochains mois sont maintenant plus probables que de nouvelles hausses. Cela nous a donné la conviction d’avancer sur la courbe. Concernant les titres de créance, nous avons maintenu les titres de catégorie investissement à un niveau légèrement haussier (+1). Encore une fois, nous privilégions les titres de qualité supérieure pour détenir des titres de créance liés à des bilans capables de résister à une récession ou à un ralentissement important. En particulier, les grandes banques offrent une bonne occasion et affichent des écarts relativement intéressants. Nous avons fait passer la pondération des titres à rendement élevé de neutre à légèrement baissier (-1) pour les mêmes raisons que nous sommes légèrement baissiers à l’égard des actions américaines : la tension dans le secteur bancaire et le risque de récession. Il y a aussi l’incertitude liée au plafond de la dette aux États-Unis, qui pourrait faire trembler les marchés du crédit.

Titres De Créance De Catégorie Investissement

Rendement Élevé

Titres De Créance Des Marchés Émergents

Duration

POSITIONNEMENT DES PORTEFEUILLES

Style et facteur

La reprise de la croissance peut encore avoir un peu de réserve, mais pas beaucoup. Nous commençons à voir des changements dans les intentions de placement, le crédit à la consommation et d’autres données qui nous orientent vers des stratégies de qualité et à faible volatilité.
La manchette de la période de publication des résultats a essentiellement été « Hourra, cela aurait pu être pire ». Ce n’est guère encourageant, surtout après que la barre a été abaissée de plusieurs crans. La reprise de la croissance a été le résultat d’une réaction impulsive qui a commencé lorsque la Fed a changé de politique et a suspendu les hausses de taux après l’effondrement de la Silicon Valley Bank, revenant ainsi sur la hausse anticipée des taux finaux résultant des données hors norme sur l’emploi de janvier et de février. Nous observons toujours cette résilience du marché de l’emploi, y compris en avril, qui a dépassé les attentes. Mais ce graphique était accompagné d’une note de bas de page indiquant que les données combinées de mars et de février enregistraient 149 000 emplois de trop. Cela peut-il donc continuer? Peut-être un peu plus longtemps, surtout si l’on tient compte des réductions de taux. Mais plus nous regardons loin, plus nous sommes sceptiques. Si l’on examine les données techniques des reprises, on constate que cette fourchette se rétrécit de plus en plus. Il faudra une percée assez significative au-dessus de certains niveaux pour considérer qu’il s’agit d’une reprise durable de la croissance. Les actions de croissance représentent plus de 25 % de l’indice S&P 500. Lorsque les investisseurs commenceront à vendre des titres de croissance, de nombreux titres en souffriront. C’est pourquoi nous avons ramené la croissance à un niveau neutre, en privilégiant la valeur et la qualité ce mois-ci. Les titres à faible volatilité continuent aussi de bien se comporter.

Dans l’ensemble, on continue de créer des emplois. La demande demeure forte. Cependant, nous commençons à voir changer des mesures comme les dépenses en immobilisations et les intentions de dépense. Le crédit à la consommation devient de plus en plus faible à la marge. Et nous commençons à voir des failles dans les données sur l’emploi. Il ne pleut peutêtre pas encore, mais les nuages s’amoncellent.

Valeur

Qualité

Croissance

Volatilité

POSITIONNEMENT DES PORTEFEUILLES

Mise en œuvre

Alors que la récession s’approche, nous privilégions un retour à l’or dans l’ensemble de nos portefeuilles grâce à l’exposition aux actions des matières premières et aux FNB directs de lingots d’or, tout en délaissant d’autres positions dans les secteurs de l’énergie et des technologies. Cependant, il est possible à court terme que le billet vert réaffirme son statut de valeur refuge.

Vous trouverez maintenant de l’or dans la plupart de nos portefeuilles. Nous avons liquidé nos positions dans le Nasdaq et le secteur américain de l’énergie en faveur de l’or, avec une position légèrement haussière (+1). Nous mettons en œuvre nos stratégies de plusieurs façons, notamment au moyen des FNB directs de lingots d’or. Dans certains portefeuilles, nous offrons une exposition supplémentaire aux matières premières canadiennes, ce qui représente une bonne dose d’or, mais aussi de métaux de base, où les prix ont quelque peu baissé et où nous entrevoyons une occasion de valeur à long terme. À l’avenir, certains thèmes soutiennent la demande de métaux comme le cuivre et le zinc, qui sont des intrants dans l’acier inoxydable, et l’électrification de l’ensemble de notre infrastructure énergétique. Cependant, l’exposition à l’or est l’objectif principal à court terme.

Le dollar américain a perdu du terrain en prévision d’une éventuelle pause dans les nouvelles hausses de taux. Mais l’envers de la médaille, c’est qu’une fois que nous entrons en récession et que les marchés deviennent nerveux, le billet vert devient un placement sûr. Nous avons donc ramené le dollar canadien ($ CA) de légèrement haussier à neutre (0); à court terme, il pourrait présenter un certain potentiel de hausse, mais à l’approche d’une récession, nous nous attendons à ce que la situation s’inverse.

Gold bars close up

$ CAD

$ OR

1 Liquidités : La mesure dans laquelle un actif ou un titre peut être rapidement acheté ou vendu sur le marché sans que cela ait d’incidence sur son prix. Les liquidités sont considérées comme l’actif le plus liquide, tandis que les éléments comme les œuvres d’art ou les livres rares sont relativement illiquides.

2 Risque de taux d’intérêt : Fait référence à la possibilité que les placements en obligations souffrent à cause de changements inattendus des taux d’intérêt.

3 Courbe des taux : Une ligne qui représente les taux d’intérêt des obligations dont la qualité de crédit est égale, mais dont l’échéance diffère. Une courbe des taux normale ou accentuée indique que les taux d’intérêt à long terme sont plus élevés que les taux d’intérêt à court terme. L’aplatissement de la courbe des taux indique que les taux à court terme correspondent aux taux à long terme, tandis qu’une inversion de la courbe des taux indique que les taux à court terme sont plus élevés que les taux à long terme.

Déclarations

Les opinions exprimées par le gestionnaire de portefeuille représentent son évaluation des marchés au moment de la publication. Ces opinions peuvent changer en tout temps et sans préavis. Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une sollicitation ni une offre relative à l’achat ou à la vente de titres, et ils ne doivent pas non plus être considérés comme des conseils de placement. Le rendement passé n’est pas garant des résultats futurs. Cette communication est fournie à titre informatif seulement.

 

Tout énoncé qui repose nécessairement sur des événements futurs peut être une déclaration prospective. Les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de rendement. Elles comportent des risques, des éléments d’incertitude et des hypothèses. Bien que ces déclarations soient fondées sur des hypothèses considérées comme raisonnables, rien ne garantit que les résultats réels ne seront pas sensiblement différents des résultats attendus. L’investisseur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Concernant les déclarations prospectives, l’investisseur doit examiner attentivement les éléments de risque décrits dans la version la plus récente du prospectus simplifié.

 

Le présent document est fourni à titre informatif seulement. L’information qui s’y trouve ne constitue pas une source de conseils fiscaux, juridiques ou de placement et ne doit pas être considérée comme telle. Les placements doivent être évalués en fonction des objectifs de chaque investisseur. Il est préférable, en toute circonstance, d’obtenir l’avis de professionnels.

 

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