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Voir la forêt derrière l’arbre — Évaluer le risque de biodiversité en tant qu’investisseur

29 mai 2023

Dépendances socioéconomiques à la biodiversité

La biodiversité englobe l’étonnante variété de tous les êtres vivants sur terre, des gazelles et guépards aux arbres et lichens. Avec tous les autres actifs naturels, y compris la géologie, l’eau, le sol et l’air, notre planète nous fournit des « stocks » de ressources renouvelables et non renouvelables, que nous appelons le capital naturel. Ces nombreux stocks de capital naturel soutiennent les activités économiques et les sociétés en offrant un flux de services écosystémiques, définis comme les apports directs et indirects de la nature à notre bien-être humain. Ces écosystèmes utilisent l’énergie du soleil et les minéraux du sol pour polliniser et faire pousser nos cultures, filtrer notre eau et nous fournir de l’air frais. Les services écosystémiques, y compris le stockage du carbone, la filtration de l’eau et l’approvisionnement alimentaire, valent plus de 150 000 milliards de dollars par année, soit environ le double du PIB mondial1. Cependant, depuis la révolution industrielle, l’économie mondiale a appauvri la productivité du capital naturel et causé des baisses notables de la biodiversité2.

Indice planète vivante — Mesure des tendances des populations d’espèces

Source : Living Planet Report 2022, WWF, Zoological Society of London. L’Indice planète vivante est une série chronologique fondée sur la population, la densité et l’abondance de la biodiversité mondiale.

Pour en savoir plus sur les risques liés à la perte de biodiversité et sur les résultats récents de la COP15 à Montréal, où des leaders mondiaux se sont réunis pour s’entendre sur un cadre mondial de la biodiversité, veuillez consulter « Pourquoi les investisseurs doivent se soucier de la biodiversité » (bmogam.com).

Des efforts coordonnés de la part des entreprises, des organismes de normalisation, des décideurs et des particuliers sont requis pour atteindre les résultats souhaités du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal (annoncé en décembre 2022 à la COP15) ainsi que les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies d’ici 2030. Les investisseurs sont particulièrement bien placés pour contribuer à changer les choses. En tant qu’actionnaires, nous avons une voix unique pour promouvoir les meilleures pratiques et encourager une gestion prudente des risques liés à la biodiversité au sein des entreprises dans lesquelles nous investissons, tout en offrant une perspective précieuse aux décideurs et aux organismes de normalisation. Dans le présent article, nous nous concentrons sur les pressions causées par notre économie et notre société, sur la façon dont les impacts et les dépendances sur la biodiversité peuvent être évalués par les investisseurs, et sur la façon dont les cadres de déclaration et l’évolution des normes peuvent aider les investisseurs à gérer les risques liés à la perte de biodiversité. Nous avons présenté les liens entre les investisseurs, les entreprises et la biodiversité dans le schéma ci-dessous, qui sert de guide pour cet article.

Source : BMO Gestion mondiale d’actifs

Cinq pressions majeures sur la biodiversité et leurs répercussions sur les investisseurs

En 2019, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié un rapport d’évaluation mondiale sur la biodiversité et les services écosystémiques qui a fait date. Il donnait un aperçu de cinq pressions importantes que les entreprises exercent sur les espèces et les écosystèmes et qui causent une perte de biodiversité3.

Source : IPBES, « The global assessment report on Biodiversity and Ecosystem Services »

Les répercussions de ces cinq pressions majeures sur la nature sont préoccupantes du point de vue du risque systémique. Une vaste exposition aux marchés financiers s’accompagne d’une dépendance inhérente au bon fonctionnement des systèmes socioéconomiques, qui dépendent de la santé de la planète. Plus les pressions exercées sur notre planète s’accentuent, plus le risque systémique auquel nos investisseurs font face augmente.
  1. Les changements d’affectation des terres et des mers réduisent la qualité et la productivité de nos écosystèmes. Les activités économiques, comme l’exploitation agricole et la déforestation, peuvent causer l’érosion des sols, la salinisation et la désertification4, tandis que l’augmentation de la consommation et de la population entraîne une expansion rapide des infrastructures au détriment des forêts et des milieux humides. Nous avons donc du mal à maintenir le rendement des cultures et devons investir davantage dans les infrastructures, comme le filtrage de l’eau.
  2. La surexploitation directe nuit à l’équilibre de nos systèmes alimentaires. La surpêche non durable cause des dommages permanents. Des populations importantes de poissons dont les gens dépendent ont été réduites au point de frôler l’extinction5. Par ailleurs, la déforestation non durable a des répercussions immédiates sur notre climat comme des changements dans les pluies et, avec d’autres changements dans l’affectation des terres, compte pour 15 % à 20 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone6.
  3. Les changements climatiques causés par les émissions de gaz à effet de serre (GES) entraînent le réchauffement des terres, de l’air et de l’eau, ce qui a un impact sur les habitats et les écosystèmes. Environ la moitié des émissions d’origine humaine demeurent dans l’atmosphère, tandis que l’autre moitié est absorbée par la terre et l’océan7. Les écosystèmes qui capturent et stockent le carbone de l’atmosphère, comme les forêts boréales de l’Amérique du Nord ou les forêts de varech au large des côtes de l’Australie, sont des solutions dites fondées sur la nature pour lutter contre les changements climatiques. Le fait d’éviter la déforestation et de limiter les émissions de GES à l’origine du réchauffement de l’air et de l’eau contribue à protéger la stabilité de ces services écosystémiques. Bien que des entreprises de partout dans le monde aient reconnu les risques associés aux changements climatiques et se soient engagées à réduire leurs émissions de GES, l’économie dépend toujours de la protection et de la restauration offertes par les solutions axées sur la nature.
  4. La pollution du sol, de l’eau et de l’air, causée par l’introduction de microorganismes ou de produits chimiques nocifs, peut appauvrir davantage les écosystèmes et compromettre la santé humaine. Les eaux de ruissellement agricole peuvent provoquer une eutrophisation, c’est-à-dire une prolifération rapide des algues qui se nourrissent des niveaux accrus d’ammoniac et de phosphate. Le sol peut être contaminé par des produits chimiques émis par les activités minières. De plus, le secteur pétrolier et gazier est la principale source industrielle d’émission de composés organiques volatils (COV), qui contribuent au smog local au niveau du sol8.
  5. La propagation d’espèces envahissantes peut être causée par le mouvement des personnes et des biens à l’échelle de la planète. Que ce soit dans les aliments importés d’un autre pays ou dans l’eau de ballast d’un navire, les dommages causés par les espèces envahissantes aux écosystèmes et aux économies locales peuvent être importants. Collectivement, les espèces envahissantes comme la renouée du Japon et les moules zébrées coûtent au Canada de 16,6 à 34,5 milliards de dollars par année9.

Les investisseurs et l’évaluation de l’exposition aux risques liés à la biodiversité

Comprendre les risques liés à la biodiversité peut être complexe pour les investisseurs. Au-delà des risques systémiques susmentionnés, les entreprises individuelles sont de plus en plus exposées à des risques liés à la réputation, à la réglementation, aux politiques et aux litiges. Par exemple, les risques financiers de responsabilité et de litiges liés à la biodiversité et aux services écosystémiques sont de plus en plus signalés par les banques centrales, les organismes de réglementation et les acteurs sur le marché10. Les dépendances naturelles et les impacts négatifs augmentent également le risque de crédit et le coût du capital, et peuvent influer sur le prix des actifs.

Source : BMO Gestion mondiale d’actifs

L’exposition d’une entreprise aux risques liés à la biodiversité peut être évaluée en comprenant et en mesurant ses impacts et ses dépendances à la nature. Par exemple, une entreprise agricole peut « dépendre » des services écosystémiques, comme l’eau souterraine, la pollinisation et la qualité du sol, tout en ayant des « impacts » comme les polluants du sol, la consommation d’eau et les émissions de GES. Les investisseurs peuvent utiliser divers outils pour évaluer l’exposition aux risques liés à la biodiversité et comprendre les impacts, les dépendances et les pressions qu’une entreprise ou un portefeuille exerce sur la nature.

Exposition de l’émetteur à la nature

De plus en plus, les entreprises produisent des rapports au moyen de cadres axés sur la biodiversité comme le CDP (anciennement le Carbon Disclosure Project). En 2022, plus de 7 700 entreprises ont divulgué des données sur la biodiversité par l’intermédiaire du CDP11, ce qui représente environ 41 % de toutes les entreprises qui y ont participé.
Au cours des dernières années, une foule de cadres de déclaration volontaires ont vu le jour pour permettre aux entreprises de divulguer leurs impacts sur la biodiversité et leurs dépendances, les engagements qu’elles ont pris pour réduire ces impacts et les mesures qu’elles prennent afin de donner suite à ces engagements. Ces cadres se sont développés relativement rapidement en s’appuyant sur les bases de nos homologues du climat, comme le Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC). Voici quelques-unes des normes et structures largement acceptées qui seront bientôt lancées ou remaniées :
  • Groupe de travail sur l’information financière relative à l’environnement (TNFD)
    • Le TNFD est un cadre émergent qui permettra aux entreprises et aux investisseurs d’évaluer et de gérer l’exposition financière aux risques liés à la biodiversité12. Comme pour les entreprises qui relèvent du GIFCC, les investisseurs pourront utiliser les rapports du TNFD pour évaluer la façon dont les entreprises dans lesquelles ils investissent gèrent l’exposition aux impacts sur la biodiversité et aux dépendances. Les investisseurs pourront voir :
      • Les rôles du conseil d’administration et de la direction dans la supervision, l’évaluation et la gestion des dépendances, des impacts, des risques et des occasions liés à la nature
      • La divulgation de ces impacts réels et potentiels sur les opérations, la stratégie et la planification financière de l’organisation
      • La description de la façon dont ces impacts sont déterminés, évalués et gérés
      • Les mesures et cibles servant à suivre la performance de l’organisation en matière de biodiversité
  • La Global Reporting Initiative (GRI)
    • La GRI est un ensemble de normes qui aident les entreprises à répondre aux demandes d’information sur la durabilité de la part des parties prenantes, y compris les investisseurs13. Au début de 2023, la GRI a mis la dernière main à une nouvelle collecte de commentaires sur ses normes en matière de biodiversité. On révise actuellement la norme GRI 2016 sur la biodiversité afin de l’aligner sur les nouveaux développements mondiaux ambitieux sur le sujet, comme les résultats de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique de 2022. Une fois terminée, cette norme améliorée visera à :
      • Élargir le champ d’application de l’évaluation des impacts sur la biodiversité dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement
      • Donner aux entreprises la capacité de mesurer et de prioriser leurs impacts les plus importants sur la biodiversité
      • Ajouter de nouveaux liens entre les changements climatiques, la pollution et la surexploitation des ressources
      • Améliorer la prise en compte des impacts que l’emplacement des sites opérationnels de l’entreprise a sur la biodiversité
      • Introduire des exigences relatives aux impacts sur les droits de la personne, y compris ceux des peuples autochtones, liés à la biodiversité.
  • CDP (anciennement le Carbon Disclosure Project)
    • Le CDP gère un système mondial de communication de l’information sur l’environnement qui permet à des milliers d’entreprises, de villes et de régions de mesurer et de gérer les risques et les occasions liés aux changements climatiques, à la sécurité de l’eau et à la déforestation14. Bien que la biodiversité en tant que sujet n’ait été ajoutée que récemment au cadre de divulgation annuelle du CDP, elle est déjà reconnue comme une pratique exemplaire. En 2023, le CDP prévoit poser de nouvelles questions sur la biodiversité, ce qui améliorera l’applicabilité et l’utilité des déclarations des entreprises15. Les investisseurs pourront se servir de ces réponses pour évaluer l’engagement ou les recommandations d’une entreprise en matière de biodiversité, les mesures qu’elle a prises ou prévoit prendre pour gérer les impacts sur la biodiversité, et l’impact de sa chaîne de valeur. Ils pourront mieux comprendre le rendement d’une entreprise dans plusieurs domaines liés à la biodiversité, grâce à des questions précises sur le bois de construction, le soja et les produits bovins, par exemple. Voici quelques exemples des sujets traités :
      • Surveillance et gouvernance des sujets liées à la biodiversité
      • Engagements publics ou recommandations d’initiatives liées à la biodiversité
      • Évaluation de l’impact des chaînes d’approvisionnement
      • Suivi de la performance en matière de biodiversité

En plus de la gestion, de la gouvernance et des engagements d’une entreprise en matière de biodiversité, les investisseurs peuvent tirer parti d’outils novateurs pour évaluer des sujets comme les suivants :

Impact sur la biodiversité : L’Empreinte biodiversité des entreprises évalue l’impact annuel des activités d’une entreprise sur la biodiversité mondiale et locale16. L’outil évalue l’impact des produits achetés ou vendus par l’entreprise, en tenant compte de sa chaîne de valeur et de sa dépendance aux écosystèmes. Les pressions environnementales exercées par les activités de l’entreprise sont regroupées dans les champs d’application 1, 2 et 3 conformément aux définitions et aux limites établies dans le Protocole des gaz à effet de serre et se traduisent par des unités d’impact sur la biodiversité.

Espèces menacées : L’Outil intégré d’évaluation de la biodiversité (IBAT) tire parti d’ensembles de données mondiales sur la biodiversité, comme la Liste rouge des espèces menacées de l’UICNMC, la Base de données mondiale sur les aires protégées (WDPA), la Base de données mondiale des zones clés de biodiversité (WDKBA) et le Species Threat Abatement and Restoration (STAR) Metric17.

Résultats positifs sur la nature : La World Benchmarking Alliance (WBA) publie son indice de référence sur l’environnement, qui mesure les impacts des entreprises dans huit secteurs clés, y compris la mesure dans laquelle elles ont su dégager des résultats positifs liés à l’environnement18.

Si les investisseurs veulent aller encore plus loin, ils peuvent évaluer les données quantitatives d’une entreprise pour calculer et surveiller les mesures de l’impact sur la biodiversité, comme l’abondance moyenne des espèces ou la fraction potentiellement disparue des espèces.

Mesures de la biodiversité

L’abondance moyenne des espèces est une mesure qui montre l’abondance des espèces indigènes dans un écosystème par rapport à leur abondance dans un écosystème non perturbé. Lorsque la mesure est de 100 %, elle témoigne d’un niveau de biodiversité non perturbé dans l’écosystème. Elle tient compte de l’affectation des terres, des émissions de gaz à effet de serre, des émissions d’oxyde d’azote et de l’utilisation de l’eau douce. L’abondance moyenne des espèces peut servir de cible et d’indicateur clé de rendement (ICP) par une entreprise qui souhaite réduire les impacts négatifs ou augmenter les impacts positifs sur l’environnement. Ces renseignements pourraient par la suite être divulgués par les entreprises au moyen de cadres de communication de l’information à venir, comme le TNFD ou le volet biodiversité du Science-Based Targets Network (SBTN).

La fraction potentiellement disparue des espèces est une mesure d’évaluation des impacts qui mesure les dommages locaux causés aux écosystèmes par des pressions précises, comme la pollution, les espèces envahissantes et les changements climatiques19 sur une période donnée. Elle s’exprime souvent par mètre carré (terrain) ou par mètre cube (eau) par année et est interprétée comme une contribution à l’extinction d’une partie d’une espèce existante. La fraction potentiellement disparue des espèces peut être appliquée à grande échelle aux opérations et à la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise en évaluant les impacts directs comme les changements d’affectation des terres, et les impacts non directs comme les émissions de GES ou la pollution de l’air, de l’eau et des déchets.

Exposition du portefeuille à la nature

Au niveau du portefeuille, les investisseurs peuvent évaluer leur exposition aux risques liés à la biodiversité en regroupant les dépendances et les impacts au niveau de l’entreprise, ou en adoptant une approche sectorielle ou géographique.

Il est possible d’évaluer l’exposition à l’échelle régionale ou nationale en regroupant les emplacements des opérations ou des actifs au moyen de données comme la cartographie du SIG ou les statistiques économiques et environnementales nationales. Le fait de voir quels actifs sont à proximité des changements d’affectation des terres et des mers ou sont à risque d’appauvrissement de la biodiversité peut contribuer à la cartographie des expositions aux risques liés à la biodiversité. Les investisseurs peuvent également calculer leur exposition aux risques liés à la biodiversité au niveau du secteur, du sous-secteur ou de l’activité économique.

Des outils en libre accès, comme Exploring Natural Capital Opportunities, Risks and Exposure (ENCORE), permettent de repérer les actifs de capital naturel, les facteurs d’impact et les services écosystémiques potentiellement importants pour différents secteurs ou régions20. ENCORE permet aux investisseurs de voir les dépendances et les impacts, ainsi que les cotes d’importance relative, les fiches d’information et les cartes visuelles connexes. Par exemple, en examinant le secteur des produits forestiers, qui a un impact important et croissant sur la biodiversité, on peut déterminer qu’il y a bien des dépendances et impacts à évaluer. Au niveau du portefeuille, cela pourrait servir à orienter et à prioriser les engagements des entreprises afin de savoir comment ces risques sont gérés.

Impacts et dépendances du secteur des produits forestiers identifiés par ENCORE

Source : ENCORE

Prendre des mesures pour la biodiversité

Une meilleure compréhension de la biodiversité peut renforcer les pratiques de gestion du risque lié à la durabilité adoptées par un investisseur. Il peut être très avantageux pour l’investisseur de comprendre les relations, les dépendances, les impacts sur le capital naturel, la valeur des services écosystémiques florissants et la façon d’évaluer ces risques chez les entreprises dans lesquelles il investit. Nous nous attendons à ce que la communauté des investisseurs priorise de plus en plus les risques liés à la biodiversité à mesure que les entreprises continueront à développer leurs capacités d’évaluation et de déclaration de l’information.
Récemment, nous avons lancé une campagne de mobilisation axée sur la protection du capital naturel dans le secteur agroalimentaire. Dans le cadre de cette campagne, nous cherchons à faire en sorte que les entreprises comprennent mieux leur vulnérabilité face aux risques climatiques physiques et qu’elles favorisent l’adoption de pratiques exemplaires en matière de conservation des terres et de l’eau tout en améliorant la durabilité de leurs produits et de leurs chaînes d’approvisionnement. Les entreprises ciblées dans notre campagne sur le capital naturel sont détenues dans le portefeuille de plusieurs solutions offertes par BMO Gestion mondiale d’actifs, dont les suivantes :

Pour en savoir plus sur ce travail de mobilisation et sur d’autres campagnes similaires, consultez notre Rapport annuel sur l’investissement responsable 2022.

1 https://www.bcg.com/publications/2021/biodiversity-loss-business-implications-responses
2 https://www.ipbes.net/global-assessment (2019)
3 https://www.ipbes.net/global-assessment (2019)
4 https://www.choicesmagazine.org/UserFiles/file/article_49.pdf
5 https://www.heritage.nf.ca/articles/economy/moratorium.php
6 https://climatefundsupdate.org/wp-content/uploads/2020/03/CFF5-2019-ENG-DIGITAL.pdf
7 https://www.un.org/en/climatechange/science/climate-issues/biodiversity
8 https://www.epa.gov/controlling-air-pollution-oil-and-natural-gas-industry/basic-information-about-oil-and-natural-gas
9 https://thenelsondaily.com/news/billions-and-billions-economic-costs-invasive-species-38770
10 https://ccli.ubc.ca/wp-content/uploads/2021/06/The-emergene-of-foreseeable-biodviersy-related-liability-risks-for-financial-institutions.pdf
11 https://cdn.cdp.net/cdp-production/cms/reports/documents/000/006/918/original/CDP-Supply-Chain-Report-2022.pdf?1678870769
12 https://tnfd.global/
13 https://www.globalreporting.org/standards/
14 https://www.cdp.net/en/info/about-us/what-we-do
15 https://www.cdp.net/en/articles/governments/bridging-the-sdg-data-gap-for-biodiversity-and-nature
16 https://www.environmental-finance.com/content/market-insight/measuring-the-biodiversity-footprint-of-a-portfolio.html
17 https://www.ibat-alliance.org/the-data?locale=en
18 https://www.worldbenchmarkingalliance.org/nature-benchmark/
19 https://www.qmul.ac.uk/sbbs/media/sbbs/research/bsc-project/QMUL-QuantifyingBiodiversityImpact2022.pdf
20 https://s3.eu-west-2.amazonaws.com/ncfa.documents/resources/hotspots_methodology.pdf

Avis juridique

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